Sous le signe du Roi Soleil

Sous le signe du Roi Soleil

La danse française, de Versailles aux scènes urbaines

De la majesté codifiée des bals royaux aux énergies brutes du hip-hop, en passant par la poésie du romantisme et l’inventivité contemporaine, la danse française déploie depuis quatre siècles un langage où précision, élégance et créativité se conjuguent.

Par Koreance • le 2025-08-11

Un art né à la cour

En 1661, Louis XIV fonde l’Académie royale de danse, codifiant un vocabulaire précis qui rayonnera dans le monde entier. Les bals de cour, véritables spectacles politiques, mettent en scène symétrie, hiérarchie et virtuosité.

C’est aussi l’époque des premiers maîtres à danser, fixant les cinq positions fondamentales et une grammaire universelle du ballet.

L'âge romantique

Au XIXe siècle, le ballet romantique exalte la figure de la ballerine éthérée : tutu long, pointes, drames poétiques comme *La Sylphide* ou *Giselle*. Petipa fera évoluer la forme vers plus de virtuosité et un tutu raccourci.

Du XXe siècle aux créations contemporaines

Carolyn Carlson, Dominique Bagouet ou Angelin Preljocaj ouvrent la danse française à l’exploration poétique et à l’abstraction, intégrant gestes quotidiens, lenteur, espace et improvisation.

La scène urbaine

Dès les années 1980, le hip-hop s’installe sur les scènes institutionnelles grâce à des chorégraphes comme Mourad Merzouki, Kader Attou ou Blanca Li, créant un dialogue inédit entre rue et scène.


Conclusion

De Versailles aux battles de rue, la danse française conserve un sens du style et de la précision. Elle se prépare désormais à dialoguer avec d’autres héritages, notamment celui de la danse traditionnelle coréenne — la rencontre du tutu et du hanbok.

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